L’Association pour la Protection des Droits Humains (APDH) a félicité, ce 17 novembre 2025, la justice sénégalaise après l’ouverture de l’instruction sur les dossiers liés à la mort de Fulbert Sambou et à la disparition de Didier Badji. L’organisation salue particulièrement le juge du 3ᵉ cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar pour cette avancée dans deux affaires considérées comme « particulièrement troublantes ».
L’APDH encourage la justice à poursuivre son travail « jusqu’au terme » afin de faire toute la lumière sur ces événements qui ont fortement ému l’opinion publique.
L’association rappelle également au ministre de la Justice l’urgence de mettre en place une Commission d’Enquête Criminelle (CEC) chargée d’élucider les cas de répression violente survenus lors des événements politiques entre mars 2021 et juin 2024. Elle cite la décision n°1/C/2025 du Conseil constitutionnel, datée du 23 avril 2025, qui reconnaît ces faits comme des crimes imprescriptibles au regard des engagements internationaux à valeur constitutionnelle du Sénégal.
L’APDH réaffirme enfin son engagement pour que justice soit rendue aux victimes et à leurs familles.
