Un sommet tripartite se tient ce lundi 7 avril au Caire, réunissant Emmanuel Macron, Abdel Fattah al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie. Objectif : discuter de la situation catastrophique à Gaza et plaider pour un cessez-le-feu immédiat ainsi que la reprise des convois humanitaires, toujours bloqués depuis le 2 mars.
La situation sur le terrain est alarmante. Les infrastructures de Gaza sont à genoux : système d’égouts effondré, eau potable indisponible, décharges sauvages en pleine expansion. La municipalité tire la sonnette d’alarme sur les réseaux sociaux et appelle la communauté internationale à agir.
Les ONG alertent également. Le Norwegian Refugee Council parle d’un « déni d’assistance humanitaire, transformé en arme ». Les autorités sanitaires de Gaza, sous administration du Hamas, évoquent une « bombe à retardement », faute de vaccins contre la polio pour les enfants. Le risque de paralysies et de handicaps permanents est jugé élevé.
L’Unicef, de son côté, redoute que les maladies ne fassent bientôt plus de victimes parmi les enfants que les bombardements. Elle qualifie Gaza de « lieu le plus dangereux au monde pour un enfant ».
Ce sommet au Caire pourrait marquer un tournant, à condition que les appels à la trêve et à l’ouverture humanitaire soient entendus.