Dans sa correspondance, Sagna s’appuie sur l’article 101 alinéa 1 de la Constitution qui stipule que « le Président de la République n’est responsable des actes accomplis dans l’exercice de ses fonctions qu’en cas de haute trahison ». Il fonde sa démarche sur les révélations du dernier rapport de la Cour des comptes, pointant une gestion catastrophique des finances publiques et une dette largement dévaluée.
Pour que cette mise en accusation aboutisse, la résolution devra être adoptée par une majorité des trois cinquièmes des députés de l’Assemblée nationale. Une étape décisive qui marquerait un précédent dans l’histoire politique du Sénégal.