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La Capitaine Ibrahima Traoré accuse les autorités ivoiriennes et béninoises de connivence avec la France pour déstabiliser le Burkina Faso

Le Capitaine Ibrahima Traoré, chef militaire du Burkina Faso, a récemment formulé de graves accusations contre les autorités ivoiriennes et béninoises, affirmant qu’elles sont de connivence avec la France pour déstabiliser son régime.

Lors d’une déclaration retentissante, Traoré a affirmé : « Il y a bel et bien, à Abidjan, un centre des opérations pour déstabiliser notre pays. Personne ne peut le nier. Nous vous montrerons des preuves physiques. » Il a insisté sur l’existence de preuves concrètes qui seraient présentées pour appuyer ses affirmations.

Concernant le Bénin, le Capitaine a été tout aussi catégorique : « Personne ne peut nous dire qu’au Bénin, il n’y a pas de base française dirigée contre nous. Nous avons les preuves sous la main. Deux bases importantes. » Selon lui, ces bases abriteraient des pistes réaménagées pour l’atterrissage d’avions et serviraient de lieux de formation et d’équipement pour des terroristes.

Traoré est allé plus loin en affirmant disposer d’enregistrements audio d’agents français opérant au Bénin, collaborant étroitement avec les terroristes dans des centres d’opération. « Nous avons des enregistrements audio d’agents français au Bénin là-bas dans les centres d’opération des terroristes. Ils montent les opérations avec eux, ils les aident à se soigner. Nous savons tout ce qu’il y a là-bas », a-t-il clamé.

Ces accusations interviennent dans un contexte de tensions croissantes entre le Burkina Faso et certains de ses voisins, ainsi qu’avec la France, ancienne puissance coloniale. Les allégations de Traoré, si elles sont confirmées, pourraient avoir des répercussions significatives sur les relations diplomatiques dans la région.

L’affirmation de détenir des preuves physiques et des enregistrements audio soulève des questions quant à la nature de ces éléments et à leur impact potentiel sur l’opinion publique et la politique régionale. Pour l’heure, les autorités ivoiriennes et béninoises n’ont pas encore réagi officiellement à ces accusations.

Le Burkina Faso, sous la direction de Traoré, continue de naviguer dans un environnement géopolitique complexe, où les enjeux de sécurité et les alliances internationales jouent un rôle crucial. Les prochains développements seront scrutés de près par les observateurs et pourraient influencer la dynamique de pouvoir en Afrique de l’Ouest.

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