La Coordination des Journalistes pour la Réhabilitation de la Société (CJRS) a réagi avec une vive indignation au licenciement de deux journalistes de renom, Thierno Malick Ndiaye et Ankou Sodjago, par le groupe SENEGO Média. Ce licenciement, qualifié d’abusif par la CJRS, soulève de sérieuses questions sur la liberté de la presse au Sénégal.
Thierno Malick Ndiaye et Ankou Sodjago, deux figures respectées dans le milieu médiatique sénégalais, ont toujours fait preuve d’un engagement sans faille pour la liberté d’expression et la défense des droits fondamentaux. Leur travail, souvent marqué par une recherche rigoureuse de la vérité et une volonté de servir l’intérêt public, les a conduits à s’exprimer ouvertement sur des sujets sensibles, ce qui pourrait être à l’origine de leur mise à l’écart.
Selon des sources proches du dossier, les deux journalistes auraient été congédiés en raison de leurs prises de position critiques à l’égard de certaines politiques éditoriales internes, ainsi que de leur insistance sur la nécessité de préserver l’indépendance journalistique.
Dans un communiqué rendu public, la CJRS a exprimé sa solidarité avec Thierno Malick Ndiaye et Ankou Sodjago, dénonçant avec vigueur ce qu’elle considère comme une atteinte grave à la liberté de la presse. « Le licenciement de ces deux journalistes éminents est non seulement une injustice flagrante, mais également un signal inquiétant pour tous ceux qui œuvrent pour un journalisme libre et indépendant dans notre pays », a déclaré le porte-parole de la CJRS.
La CJRS a également annoncé qu’elle mettra un avocat à la disposition des deux journalistes pour les aider à faire valoir leurs droits devant les instances compétentes. « Nous ne resterons pas les bras croisés face à une telle dérive. La justice doit être rendue, et les droits de Thierno Malick Ndiaye et d’Ankou Sodjago doivent être rétablis », a ajouté le porte-parole.
Cet incident intervient dans un contexte où la liberté de la presse au Sénégal est de plus en plus menacée, avec des pressions croissantes exercées sur les journalistes indépendants. La CJRS appelle ainsi à une mobilisation générale pour défendre le droit des journalistes à exercer leur métier sans crainte de représailles.
Cette affaire illustre une nouvelle fois les défis auxquels sont confrontés les journalistes dans l’exercice de leur profession au Sénégal. La CJRS, en prenant fermement position contre ces licenciements abusifs, réaffirme son engagement à protéger les droits des journalistes et à promouvoir une presse libre et indépendante.