Les grandes orientations budgétaires de la Loi de finances initiale (LFI) 2026 sont désormais connues. L’État table sur une forte progression des recettes fiscales, notamment grâce à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et à de nouvelles mesures de mobilisation des ressources.
Les prévisions de recettes issues de la TVA sont estimées à 1 559,1 milliards de FCfa, contre 1 409,1 milliards en 2024, soit une hausse de 150 milliards. Cette progression s’explique par une meilleure administration de l’impôt et un rendement accru de la taxe. La TVA sur les biens et services à la consommation ainsi que celle appliquée aux importations représenteront 84,5 % du total.
La LFI prévoit également 762,8 milliards de FCfa de recettes additionnelles, provenant notamment de la taxation des jeux de hasard (300 milliards) et de l’amélioration des performances de l’administration fiscale (465,6 milliards).
Pour 2026, le besoin global de financement est évalué à 6 059,2 milliards de FCfa, incluant un solde global de 3 709,2 milliards, le règlement des arriérés (300 milliards) et les amortissements de la dette (1 782,8 milliards).
Cette programmation traduit la volonté des autorités de renforcer la soutenabilité budgétaire tout en optimisant la mobilisation des ressources internes.