Suite à l’incident intervenu à bord d’un vol de la Royal Air Maroc, provoqué par l’offense perpétrée contre l’ancien président, Macky Sall, par une militante de Pastef nommée Aissa Kamara, j’ai joint l’ancienne Première dame, Mariéme Fall Sall, pour m’enquérir des faits et lui présenter, ainsi qu’à son époux, mes amitiés.
Elle m’a relaté ce qui s’est passé et que je porte à la connaissance du public dans le souci d’éviter toute interprétation partiale voire déformée de l’incident.
Mariéme Faye Sall m’a raconté ce qui suit: « Mon mari était concentré sur la lecture d’un bouquin lorsque cette dame l’a violemment pris à partie et taxé d’assassin. Il n’a pas réagi. L’élévation de la voix et le ton outrancier de l’agresseuse m’ont fait sursauter alors que j’étais concentrée à egrener mon chapelet. J’ai répondu à cette dame à la mesure de l’attaque. J’assume totalement ce geste que je suis prête à recommencer. D’ailleurs, elle doit s’estimer chanceuse que je m’en sois limitée à des paroles. On peut m’insulter, moi. Mais je n’accepte pas que quiconque insulte mon mari.
Contrairement à ce qui a pu être raconté, il n’y avait pas de « toucouleurs » dans l’avion. Il y’avait des Sénégalais choqués qui ont spontanément réagi pour fustiger l’attitude de cette dame.
Suite à cela, le protocole royal du Maroc, qui nous a accompagnés à l’aéroport, est entré en action, faisant intervenir des forces de l’ordre. Celles-ci ont demandé au président Macky s’il voulait porter porter. Il a répondu qu’il ne porte pas plainte contre une compatriote.
Pendant toute la scène, mon mari n’a pas dit mot. Il a, au contraire, œuvré à clore l’incident pour ne pas pénaliser les passagers qui étaient dans l’avion. Aucun garde du corps n’a fait quoi que ce soit. Nous n’avons d’ailleurs pas de garde du corps, l’Etat du Sénégal ne nous en ayant pas donné.
Nous étions avec un bagagiste et un agent de protocole. Voilà ce qui s’est passé. Tout le reste est pure affabulation.»