Dans un communiqué, le syndicat dénonce une démarche « précipitée et opaque » qui viole les principes élémentaires du dialogue social, alors que plusieurs employés accusent déjà plus de trois mois d’arriérés de salaires. Aucun plan de sauvegarde ni mesures d’accompagnement n’auraient été proposés.
Le SYNPCS/GFM fustige une « insécurité brutale » imposée à des dizaines de familles et une tentative de passage en force de la direction, assistée de l’ancien inspecteur régional du travail de Dakar, Tène Gaye. Les travailleurs, déterminés à défendre leurs droits, annoncent un rassemblement d’ampleur dans les prochains jours.
Le syndicat en appelle à l’État, aux autorités de la République, aux institutions compétentes et à l’opinion publique afin que cessent ces pratiques qualifiées « d’abusives et arbitraires ». « Le personnel n’est pas une variable d’ajustement, il est la colonne vertébrale de toute entreprise digne de ce nom », rappelle le communiqué signé par Mamadou Fall, SG du SYNPCS de GFM.