À quelques jours de l’assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD) prévue à Abidjan, l’administration Trump envisage de supprimer la contribution des États-Unis au Fonds africain de développement, selon Jeune Afrique. Ce fonds constitue le guichet concessionnel de la BAD, essentiel pour financer les projets de développement dans les pays les plus pauvres du continent.
Cette annonce intervient dans un contexte de coupes budgétaires massives proposées par la nouvelle équipe Trump pour l’exercice 2026. Après avoir déjà ciblé l’Usaid, l’aide au développement américaine, cette nouvelle orientation met en péril des partenariats économiques cruciaux entre Washington et les États africains.
La décision pourrait avoir des conséquences lourdes, notamment sur la capacité du Fonds à soutenir des projets structurants en Afrique. Elle survient à un moment stratégique, alors que l’élection d’un nouveau président de la BAD est attendue lors du sommet à Abidjan.
Un revers diplomatique et financier pour l’Afrique, qui devra désormais compter davantage sur ses propres ressources et diversifier ses partenaires. Soucieux de préserver leur souveraineté budgétaire, les États-Unis tournent ainsi une nouvelle page dans leur engagement envers le continent.