Selon Cheikh Diba, ministre sénégalais des Finances et du Budget, l’intelligence artificielle (IA) pourrait générer près de 1500 milliards de dollars de valeur ajoutée à l’économie africaine d’ici 2030. S’appuyant sur les estimations des Nations Unies, il insiste sur le fait que l’Afrique doit se positionner comme un acteur actif, en développant ses infrastructures numériques et en formant ses populations, plutôt que de rester un simple marché pour cette technologie.
Le ministre a salué l’adoption par l’Union africaine d’une stratégie continentale sur l’IA, qui trace une voie vers une intégration pleine et entière de l’Afrique dans cette révolution technologique. Le gouverneur de la BCEAO a rappelé que cette stratégie vise à mettre l’IA au service du développement durable et de la prospérité du continent.
Le Conseil africain de l’intelligence artificielle, né lors du Sommet mondial sur l’IA tenu en avril 2025 à Kigali, s’inscrit dans cette dynamique. Il a pour mission de stimuler l’innovation et d’harmoniser les politiques numériques à l’échelle continentale. Des pays comme le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont déjà adopté des stratégies nationales dans ce domaine.
Enfin, Cheikh Diba a mis en avant la stratégie « New Deal technologique », lancée par le Sénégal le 24 février 2025, qui ambitionne de moderniser les infrastructures numériques nationales. Le pays est également engagé dans l’initiative « Alliance Smart Africa », regroupant 40 États du continent autour de la transformation numérique inclusive.