Le président mauritanien sortant, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a été réélu dès le premier tour de l’élection présidentielle avec 56,12% des voix. L’annonce a été faite ce lundi par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) devant la presse.
M. Ghazouani, en poste depuis 2019, a largement devancé son principal adversaire, le militant anti-esclavagiste Biram Dah Abeid, qui a recueilli 22,10% des suffrages. Malgré cette défaite écrasante, M. Abeid a déclaré dimanche qu’il ne reconnaîtrait pas les résultats annoncés par la Ceni. Cette prise de position risque de provoquer des tensions dans un pays où les élections sont souvent contestées.
Les autres candidats, moins connus sur la scène politique internationale, ont obtenu des scores nettement inférieurs. La participation électorale a été jugée satisfaisante par les observateurs nationaux et internationaux, bien que des incidents mineurs aient été signalés dans certaines régions du pays.
La réélection de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani confirme la continuité de sa politique, axée sur la stabilité et le développement économique. Cependant, son gouvernement devra faire face à plusieurs défis, notamment la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel, la gestion des ressources naturelles et l’amélioration des conditions de vie de la population mauritanienne.
La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation en Mauritanie, un pays stratégique en Afrique de l’Ouest. Le président réélu a promis de travailler pour l’unité nationale et le progrès social, tout en appelant à la coopération de tous les acteurs politiques pour le bien du pays.
La réélection de M. Ghazouani marque un tournant important pour la Mauritanie, avec des promesses de continuité et de développement, mais aussi des défis importants à relever pour assurer la stabilité et le bien-être de sa population.