À la veille de la rentrée scolaire, la centrale syndicale G7, qui regroupe les principaux syndicats de l’enseignement moyen-secondaire (Saemss, Sels, Uden, Cusems, Cusems-A, Siens et Snelas/FC), hausse le ton. Elle appelle le gouvernement à régler définitivement les points du passif social, sous peine d’une mobilisation progressive du corps enseignant.
Au cœur des revendications : la révision du statut des enseignants décisionnaires, par la signature urgente des décrets modifiant les textes de 2006 et 1974, la fin de la surimposition des rappels dus, ainsi que la convocation immédiate du comité de suivi des accords.
Le G7 insiste également sur la nécessité d’une gouvernance efficiente, d’un climat social apaisé, et d’un personnel motivé et suffisant pour garantir une année scolaire réussie. Il exige en outre l’achèvement de la Formation diplômante universelle (FDU) dans plusieurs structures comme la FASTEF, l’INSEPS, le CNEPS, l’ENSEPT et les CRFPE.
Dans un communiqué publié ce week-end, le G7 condamne l’inertie de l’État sur plusieurs engagements, notamment l’habitat social, la réforme des retraites, la digitalisation des procédures administratives, le paiement des indemnités des classes spéciales dans les EFA, ainsi que celles dues aux formateurs des promotions 2023-2024 et 2024-2025.
Face à cette situation jugée « préoccupante », les syndicats lancent un plan d’alerte baptisé « octobre rouge », avec dès ce 8 octobre le port de brassards rouges en guise d’avertissement. Une conférence de presse est prévue le 10 octobre pour annoncer la suite des actions.
Le G7 appelle enfin tous les enseignants à la vigilance et à la mobilisation, regrettant que le dialogue n’ait pas suffi à faire bouger les lignes.