Le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS), Moustapha Cissé, a appelé, lundi, à Dakar, à la mise en place de règles “claires et équitables” pour encadrer les médias, tout en exhortant les autorités à répondre à certaines doléances jugées “urgentes”.
Intervenant à la cérémonie d’ouverture du premier Salon international des médias d’Afrique (SIMA), il a notamment demandé la levée de la suspension des conventions de partenariat entre médias et structures publiques, ainsi que la distribution du Fonds d’appui et de développement de la presse (FADP). Il a aussi plaidé pour le déblocage du budget du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie (CORED), la relance de la carte nationale de presse et le financement de l’audiovisuel public.
Moustapha Cissé a déploré le “silence administratif” du ministère de tutelle sur ces questions, rappelant que la presse “ne demande pas de privilèges, mais des conditions dignes pour exercer sa mission”. Il a par ailleurs sollicité l’attribution de locaux au SYNPICS dans l’immeuble de la Maison de la presse, comme prévu sous le régime du président Abdoulaye Wade.
Pour lui, le SIMA représente “une invitation à rebâtir la confiance entre médias et institutions” et “la matérialisation d’un rêve africain de solidarité et de souveraineté médiatique”.
La première édition du SIMA, organisée par la Maison de la presse avec l’appui du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, se tient jusqu’au 30 octobre autour du thème “L’Afrique face aux nouveaux enjeux des médias”.
