La violence qui a marqué le premier jour de la campagne électorale pour les législatives du 17 novembre prochain ne restera pas sans conséquences. Abass Fall, tête de liste de Pastef à Dakar, a récemment été convoqué par la Section de recherches de Colobane, suite à des déclarations controversées. Dans une tentative de mobiliser les jeunes, il avait appelé ceux-ci à se munir d’armes blanches telles que des coupecoupes et des machettes, pour, selon lui, riposter aux attaques présumées du camp de Barthélémy Dias, ce dernier étant accusé d’avoir déclenché ces actes de violence.
Cependant, selon le journal L’Observateur repris par PressAfrik, Abass Fall n’a pas répondu à cette convocation. Dans la soirée, il a néanmoins tenu à s’adresser à ses sympathisants et aux Sénégalais à travers une vidéo diffusée en ligne, exprimant des regrets pour ses propos. « C’est le cœur qui a parlé, et je regrette ces propos. Je les regrette pour mes sympathisants, pour ceux qui m’aiment et qui souhaitent que je ne réponde pas à mes détracteurs », a-t-il affirmé, cherchant ainsi à apaiser les tensions et à désamorcer la polémique.
Cette situation fait suite à une attaque violente qui a eu lieu dimanche soir au siège de Taxawu Sénégal sur la VDN. Des assaillants, encore non identifiés, ont infligé d’importants dégâts matériels. Les gardes et le vigile présents sur les lieux n’ont pu que constater les dégâts sans pouvoir intervenir.
- En réponse à l’escalade de violence, les ministres de l’Intérieur et de la Justice ont chacun publié des communiqués pour mettre en garde contre tout trouble supplémentaire et pour annoncer l’ouverture d’une enquête. Ils ont assuré la population que les responsabilités seront situées et que les auteurs de ces actes seront poursuivis.