À la tribune de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a livré, lundi, un discours marqué par une ferme condamnation des bombardements israéliens à Gaza et de l’occupation prolongée des territoires palestiniens.
« L’occupation doit cesser. Israël doit arrêter ses bombardements », a-t-il déclaré, qualifiant la crise de « tragédie indescriptible aux allures d’un nettoyage ethnique ». Le chef de l’État a dénoncé « un état d’inhumanité » et averti que le silence de la communauté internationale équivaudrait à une « complicité passive ».
Réaffirmant la position historique du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a plaidé pour une solution politique durable basée sur la coexistence de deux États aux frontières sûres et reconnues. Il a exhorté les membres de l’ONU à « envoyer un message clair » en faveur d’un cessez-le-feu immédiat, de l’arrêt des bombardements et de l’acheminement de l’aide humanitaire.
Le président sénégalais a enfin salué les pays ayant récemment reconnu officiellement l’État palestinien, y voyant un geste fort en faveur de la paix et du droit international. Son intervention s’inscrit dans un contexte de tensions extrêmes au Moyen-Orient et d’une crise humanitaire croissante à Gaza.
