À la suite du décès de Sa Sainteté le pape François, l’Église catholique est entrée dans la période de Sede Vacante, marquant l’absence temporaire de chef spirituel à la tête du Saint-Siège. Un protocole rigoureux, hérité de plusieurs siècles de tradition et encadré par la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis, s’ouvre pour élire son successeur.
Le cardinal camérier, Kevin Farrell, assure désormais l’intérim administratif du Vatican. Il a notamment scellé les appartements pontificaux et supervise les préparatifs des funérailles prévues dans les prochains jours. Celles-ci seront présidées par le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du Collège des cardinaux, en présence de nombreux chefs d’État et dignitaires religieux.
Le conclave, qui réunira environ 120 cardinaux électeurs de moins de 80 ans, sera convoqué entre le 15e et le 20e jour après le décès. Dès leur entrée en conclave, les cardinaux seront totalement isolés à la Domus Sanctae Marthae et voteront à la Chapelle Sixtine, sans aucun contact avec l’extérieur. Trois scrutins sont organisés chaque jour jusqu’à ce qu’un cardinal recueille les deux tiers des suffrages.
Une fumée blanche signalera alors l’élection d’un nouveau pape. Celui-ci devra accepter sa charge et choisira un nom pontifical avant que le cardinal protodiacre ne proclame le traditionnel Habemus Papam depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre.
Ce moment exceptionnel, rare dans l’histoire contemporaine, est suivi avec attention dans le monde entier. Il symbolise la continuité spirituelle de l’Église face aux défis d’une époque en perpétuelle évolution.