Les États-Unis ont annoncé mardi leur retrait de l’Unesco, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture. Cette décision, confirmée par un communiqué du département d’État, marque un retour à la politique initiée sous Donald Trump, qui avait déjà quitté l’organisation en 2018 avant que son successeur, Joe Biden, ne réintègre l’agence en juin 2023.
« La poursuite de la participation des États-Unis à l’Unesco n’est pas dans l’intérêt national », a déclaré Tammy Bruce, porte-parole du département d’État, accusant l’organisation de manifester un parti pris contre Israël et de promouvoir des causes jugées « clivantes ».
La directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, a qualifié cette décision de « regrettable mais attendue ». La Maison Blanche n’a pas encore officiellement commenté l’annonce, initialement révélée par le New York Post citant une source présidentielle.
Donald Trump, revenu à la Maison Blanche en janvier dernier, avait signé dès le 4 février un décret ordonnant l’examen de la participation américaine à l’Unesco et à d’autres agences onusiennes, notamment sur le plan financier. Ce nouveau retrait réaffirme la ligne dure de l’administration Trump vis-à-vis des institutions multilatérales.