Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public, Olivier Boucal, a qualifié d’« acte historique » la signature du Pacte national de stabilité sociale entre le gouvernement du Sénégal, les centrales syndicales et les organisations patronales, le 1er mai dernier.
« Pour une première fois, c’est le gouvernement qui a pris l’initiative de cette concertation. Habituellement, ce sont les syndicats qui vont vers l’État », a-t-il déclaré samedi soir à Sikatroum, près de Kaolack, en marge d’une séance de lutte traditionnelle organisée par le Dr Ndéné Mbodj, directeur du COUD.
Selon lui, cette démarche proactive marque un tournant important dans les relations sociales au Sénégal. Il a insisté sur l’importance d’anticiper les tensions en instaurant un dialogue permanent pour garantir un climat social apaisé, propice à l’équité, à la compétitivité économique et au travail décent.
« Le développement du pays doit se faire avec toutes les forces vives, notamment les travailleurs », a affirmé le ministre, saluant l’engagement des syndicats et du patronat.
Par ailleurs, Olivier Boucal a rappelé le rôle essentiel du sport dans l’insertion économique des jeunes, soulignant que la lutte traditionnelle, au-delà du divertissement, est un levier de développement et de création d’emplois.