En conseil des ministres tenu ce mercredi 2 octobre, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye a demandé au Gouvernement de prendre « toutes les dispositions nécessaires, en relation avec les parties prenantes, pour, d’une part, accélérer la transformation consensuelle du système éducatif national et, d’autre part, garantir le bon déroulement de l’année scolaire et universitaire 2024-2025 ».
Le chef de l’État a adressé un message d’encouragement et ses meilleurs vœux de succès à toute la communauté éducative, en particulier au corps enseignant et aux apprenants et « a souligné la nécessité de veiller au renforcement du dialogue social dans le système éducatif mais également à l’amélioration du cadre de vie dans les écoles ».
Pour cela, il a également invité « le Gouvernement à procéder au lancement, sans délai, d’un vaste programme de résorption des abris provisoires, de réhabilitation et de construction aux normes d’établissements scolaires » et, a indiqué, en outre, « l’impératif de finaliser le nouveau Programme national de l’Education et de la Formation en adéquation avec les valeurs historiques et culturelles de la Nation ». « Ce programme doit également tenir compte des défis de notre société et des enjeux liés au numérique et à l’Intelligence artificielle », soutient Bassirou Diomaye Faye.
Au regard de la jeunesse de notre population, le Président de la République a insisté sur l’urgence de rebâtir notre modèle d’école publique autour du civisme, de la citoyenneté, de nos langues nationales et de l’ouverture aux langues étrangères universelles mais également à la préparation aux aptitudes scientifiques, techniques, technologiques et professionnelles de nos élèves face aux évolutions du monde contemporain.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre et les Ministres concernés pour « les efforts significatifs consentis pour redresser et réorienter le système éducatif national par la méthode, dans le consensus, la culture du résultat et la confiance des partenaires sociaux ».
Afin d’assurer un meilleur pilotage et une coordination optimale des activités scolaires
et universitaires, le Président de la République a décidé de la création d’un Conseil supérieur
de l’Education et de la Formation, organe de supervision logé à la Primature qui va assurer,
avec la participation des acteurs impliqués, le suivi et l’évaluation systématique du Programme
national de l’Education et de la Formation.