Justice

Santé de Farba Ngom : Alioune Tine interpelle la justice

Les conclusions du rapport d’expertise médicale sur Mouhamadou Ngom, dit Farba, ravivent le débat sur son maintien en détention. Les médecins estiment que « son état de santé est incompatible avec son maintien en milieu carcéral, même dans un centre hospitalier », avertissant qu’il « pourrait être victime de mort subite ».

Face à ces révélations, le défenseur des droits humains Alioune Tine s’est rendu au chevet du détenu. Il a relayé l’inquiétude de sa famille et de son avocat, Me Baboucar Cissé, et rappelé que la protection de la vie est une obligation constitutionnelle de l’État.

« La responsabilité première est de protéger la vie », a-t-il insisté, jugeant incompréhensible que Farba ne bénéficie pas d’une liberté provisoire malgré les rapports médicaux. Pour lui, seul le juge détient la responsabilité de cette décision, et non les autorités politiques.

Alioune Tine appelle à une libération « dans les meilleurs délais », qu’il considère comme « la voie de la sagesse et de la prudence ».

Articles similaires
Justice

Extradition de Doro Gaye : la justice française exige des compléments d’informations

L’examen de la demande d’extradition de Doro Gaye, formulée par la justice sénégalaise, a…
Lire l'article
Justice

Affaire Sonko–Mame Mbaye Niang : la Cour suprême rejette le recours en rabat d’arrêt

Le 1er juillet dernier, la Cour suprême, siégeant en Chambres réunies, a rejeté le recours en…
Lire l'article
Justice

Affaire Arcelor Mittal : Birima Mangara entendu par la justice Selon des révélations du journal Libération dans son édition du mardi 2 septembre, l’ancien ministre du Budget, Birima Mangara, a été discrètement entendu le 21 août dernier par la justice sénégalaise dans le cadre de l’affaire Arcelor Mittal. Cette audition est intervenue au lendemain de celle de l’ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye. Une information judiciaire est en cours à Dakar pour des faits jugés particulièrement graves : association de malfaiteurs, corruption, recel, blanchiment de capitaux, escroquerie et complicité. Cette procédure fait suite à une plainte déposée par l’État du Sénégal contre plusieurs entités du groupe Arcelor Mittal. Libération rappelle qu’en 2014, Birima Mangara avait saisi un tribunal arbitral pour demander le retrait d’une procédure engagée contre Mittal, alors que cette démarche relevait des prérogatives de l’agent judiciaire de l’État, tenu à l’écart du dossier.

Selon des révélations du journal Libération dans son édition du mardi 2 septembre, l’ancien…
Lire l'article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Logo