Le calendrier liturgique offre cette année une coïncidence rare : la fête de la Toussaint tombe le samedi 1er novembre 2025, suivie dès le lendemain par la commémoration des fidèles défunts, le dimanche 2 novembre, jour du 31ᵉ dimanche du temps ordinaire. Une situation inédite qui a conduit l’abbé Pierre Sandi Diouf, secrétaire général de la Commission nationale de pastorale liturgique du Sénégal (CNPLS), à publier une note explicative validée par Mgr Jean-Pierre Bassène.
Dans ce document diffusé le 18 octobre 2025, en la fête de saint Luc, l’abbé Diouf précise que la messe du samedi soir célébrera la Toussaint — et non les défunts — conformément à la Table des préséances liturgiques. Les ornements seront blancs, symbolisant la « Jérusalem céleste ».
Le lendemain, 2 novembre, la liturgie adoptera les ornements violets, tout en intégrant le Gloria et le Credo, particularité propre à cette configuration. Les lectures seront tirées du lectionnaire des défunts, avec un large choix de textes bibliques pour nourrir la méditation sur la vie éternelle.
L’abbé Diouf encourage les fidèles à visiter les cimetières aussi bien le 1er que le 2 novembre : « Ces jours rappellent que la mort n’achève pas les relations humaines. » Lors de ces visites, les prêtres revêtiront le violet, couleur de l’espérance et de la résurrection.
Cette année jubilaire placée sous le signe de l’espérance donne un éclat particulier à ces deux journées. Comme le souligne le liturgiste, « la lumière des saints éclaire et purifie tous nos frères et sœurs défunts ». Une invitation à vivre, dans la foi et la communion, le mystère pascal qui unit les saints et les défunts dans la même espérance de la résurrection.
Fara Thiernou Mendy