L’affaire des ossements découverts le 3 avril dernier sur le site du Foyer de charité de Cap des Biches, dans un ancien bunker militaire de l’époque coloniale, est désormais classée. Contrairement aux rumeurs largement relayées sur les réseaux sociaux et certains médias, il ne s’agissait pas de restes humains, mais bien d’ossements d’animaux, principalement de moutons.
C’est la conclusion formelle de l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN), mandaté par la Direction de la sécurité publique (DSP) pour analyser les prélèvements effectués par la police scientifique, en collaboration avec le commissariat urbain de Rufisque.
Selon des sources citées par L’Observateur, qui a suivi l’affaire depuis son origine, le bunker en question servait autrefois de dépotoir pour les restes d’animaux abattus afin de nourrir les soldats. « L’écrasante majorité de ces ossements sont constitués de restes de moutons », précise-t-on.
Les enquêteurs regrettent que des conclusions hâtives aient été tirées avant même que les analyses scientifiques ne soient disponibles. Sur la base des résultats de l’IFAN et de l’enquête judiciaire, les autorités ont officiellement clos le dossier.