Justice

Extradition de Doro Gaye : la justice française exige des compléments d’informations

L’examen de la demande d’extradition de Doro Gaye, formulée par la justice sénégalaise, a été une nouvelle fois repoussé. La chambre d’accusation de la Cour d’appel de Paris a ordonné ce mercredi un sursis à statuer, réclamant à l’État du Sénégal des compléments d’informations sur huit points, dont les garanties d’un procès équitable et la prise en compte de l’état de santé jugé fragile de l’homme d’affaires. Une nouvelle audience est fixée au 10 décembre prochain.

Doro Gaye est visé par un mandat d’arrêt international délivré par le juge du troisième cabinet d’instruction de Dakar, dans le cadre d’un litige avec Zakiroulah Sow qui l’accuse d’un détournement de 1,2 milliard de F CFA lors d’une transaction foncière. Bénéficiant auparavant d’une liberté provisoire, il avait quitté le Sénégal en violation de son contrôle judiciaire avant d’être interpellé à Paris.

Relâché contre une caution de 160 000 euros (104 millions F CFA), il reste sous la menace d’une éventuelle extradition, dont l’issue dépend désormais des réponses que Dakar apportera aux demandes de la justice française.

Articles similaires
Justice

Santé de Farba Ngom : Alioune Tine interpelle la justice

Les conclusions du rapport d’expertise médicale sur Mouhamadou Ngom, dit Farba, ravivent le…
Lire l'article
Justice

Affaire Sonko–Mame Mbaye Niang : la Cour suprême rejette le recours en rabat d’arrêt

Le 1er juillet dernier, la Cour suprême, siégeant en Chambres réunies, a rejeté le recours en…
Lire l'article
Justice

Affaire Arcelor Mittal : Birima Mangara entendu par la justice Selon des révélations du journal Libération dans son édition du mardi 2 septembre, l’ancien ministre du Budget, Birima Mangara, a été discrètement entendu le 21 août dernier par la justice sénégalaise dans le cadre de l’affaire Arcelor Mittal. Cette audition est intervenue au lendemain de celle de l’ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye. Une information judiciaire est en cours à Dakar pour des faits jugés particulièrement graves : association de malfaiteurs, corruption, recel, blanchiment de capitaux, escroquerie et complicité. Cette procédure fait suite à une plainte déposée par l’État du Sénégal contre plusieurs entités du groupe Arcelor Mittal. Libération rappelle qu’en 2014, Birima Mangara avait saisi un tribunal arbitral pour demander le retrait d’une procédure engagée contre Mittal, alors que cette démarche relevait des prérogatives de l’agent judiciaire de l’État, tenu à l’écart du dossier.

Selon des révélations du journal Libération dans son édition du mardi 2 septembre, l’ancien…
Lire l'article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Logo