Le président de la transition du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a réitéré l’urgence de doter la Confédération des États du Sahel (AES) d’une monnaie souveraine. Dans un entretien accordé à la chaîne publique RT, il a estimé que cette étape est « impérative » pour garantir une réelle souveraineté économique, tout en reconnaissant que le chemin reste semé d’ajustements à opérer.
Abordant l’avenir de l’organisation, Traoré a laissé entendre qu’une ouverture à d’autres pays reste envisageable, à condition que les politiques internes de l’AES soient d’abord harmonisées pour consolider sa cohésion.
Le chef de l’État burkinabè a par ailleurs exprimé des regrets personnels quant à l’influence qu’ont eue, durant sa jeunesse, certains médias occidentaux tels que RFI et France 24. Il les accuse d’avoir véhiculé des narratifs imposés et contribué à la manipulation de l’opinion publique africaine.