L’Association pour la Protection des Droits Humains (APDH) a fermement condamné, dans un communiqué publié le 20 octobre 2025, les déclarations de l’ancien ministre Pape Malick Ndour, qu’elle considère comme une “apologie du renversement de l’ordre constitutionnel et de la destitution du pouvoir en place”.
L’organisation, présidée par le Dr Mbaye Cissé, juge ces propos “d’une particulière gravité” et appelle le procureur de la République à s’en saisir, en appliquant avec rigueur l’article 80 du Code pénal, qui punit toute incitation à un changement anticonstitutionnel de gouvernement.
L’APDH rappelle que le président de la République a été élu démocratiquement et que tout appel à renverser le pouvoir “constitue un acte illicite et criminel”. Elle avertit également du risque de troubles à l’ordre public, de violences et d’atteintes aux droits humains que de tels discours peuvent provoquer.
Réaffirmant son attachement à la légalité, à la stabilité politique et à la démocratie, l’association exhorte les autorités à prendre les mesures nécessaires pour préserver “la sûreté de l’État et les droits fondamentaux”.