Mis sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie sur des deniers publics et abus de biens sociaux portant sur 25,3 milliards de francs CFA, l’homme d’affaires Tahirou Sarr a introduit une nouvelle demande de liberté provisoire le mardi 13 mai.
Sa défense s’appuie sur l’exécution d’une ordonnance de la Chambre d’accusation financière, rendue le 2 mai, autorisant l’inscription d’hypothèques sur trois de ses propriétés situées à Rufisque, évaluées à 20,6 milliards FCFA. À cela s’ajoute un cautionnement en numéraire de 11 milliards FCFA, déjà consigné à la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Soit un total de 31,9 milliards FCFA, censés couvrir « l’intégralité du manque intégral », selon L’Observateur dans son édition du lundi 19 mai.
Pour renforcer cette requête, Me Seydou Diagne, avocat de Tahirou Sarr, a obtenu une attestation de non-enrôlement d’un pourvoi en cassation auprès du Greffe de la Cour suprême, attestant que ni le parquet ni l’Agent judiciaire de l’État n’ont contesté l’ordonnance dans les délais légaux.