Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, a affirmé vendredi que le programme « Nekkal » constitue l’un des chantiers les plus structurants de la modernisation des territoires au Sénégal.
Il s’exprimait en marge de l’inauguration de deux centres d’état-civil, à Fass Barigo (Guinguinéo) et à Ndorong, un quartier de Kaolack. Ces infrastructures modernes ont été réalisées dans le cadre du Programme d’appui au renforcement du système d’information de l’état-civil et à la consolidation d’un fichier national d’identité biométrique « Nekkal », financé entièrement par l’Union européenne. Le projet est mis en œuvre par Civipol et l’Agence belge Enabel, au profit de l’Agence nationale de l’état-civil (ANEC).
« Ces bâtiments incarnent la transformation digitale du service public souhaitée par les plus hautes autorités », a souligné le ministre, rappelant que « pendant trop longtemps, les registres étaient tenus manuellement, entraînant erreurs, pertes et lenteurs ». Désormais, grâce à « Nekkal », l’état-civil sénégalais passe à une gestion informatisée, centralisée et sécurisée, interconnectée avec des services essentiels comme la santé, l’éducation ou la sécurité.
Le gouverneur de Kaolack, Mouhamadou Moctar Watt, la préfète de Guinguinéo, Marième Hanne Kouyaté, ainsi que le directeur général de l’ANEC, Aliou Ousmane Sall, et plusieurs partenaires techniques et financiers ont pris part à ces inaugurations.
Suivant les orientations du Premier ministre Ousmane Sonko, l’ANEC œuvre à assurer l’interopérabilité entre les administrations et les usagers, a conclu Balla Moussa Fofana.